mardi 4 décembre 2007

... profiter de ta soirée !

Ouf. Il dort.Tu refermes la porte douuu-ce-ment. Tu ne bouges plus, tu tends l’oreille … Non rien, c’est bon. Ouf.

Tu sens la tension qui tombe. Enfin libre. Tu retournes au séjour. Et là, tu vois : le sourire enjôleur et entendu de ton homme, le tas de linge propre sur le canapé, le petit mot que tu t’es mis sur la TV pour penser que ce soir, y a un super film, la porte de ta chambre ….

Finalement, tu n’es pas si soulagée que ça. Certes, bébé dort. Certes, tu es libre, c’est ton moment. Mais tu as envie de faire tellement de choses que choisir te semble impossible.

Tu te souviens de ta dernière discussion à ce sujet avec Marie-Thérèse « l’important c’est de se détendre le soir. Y a que comme ça que tu pourras être vraiment d’attaque le lendemain. Un bon film, un bon thé, un bon fauteuil et le tour est joué ». Peut-être.

En même temps, la journée a été longue. Tu te rappelles le dernier mail de Lulu « Elles me font rire ces mères qui reprochent à leur bébé de les réveiller et de les fatiguer. Elles se couchent à pas d’heures le soir mais ça, elles l’oublient ! Si on veut vraiment répondre aux besoins des bébés, ben la seule solution, c’est de dormir quand ils dorment, même le soir ».

Pendant que tu ranges la table, tu soupires. Encore choisir, y en a marre.

« Mais ma chérie, la vie est faite de choix. » Comment de fois ta mère a t’elle répéter ça ? « Si tu veux une maison en ordre, tu dois choisir de t’en occuper plutôt que te reposer ou prendre du bon temps. Y a pas à dire, c’est du travail mais on n’a pas le choix ! » Ah, bon ? Je croyais que la vie est faite de choix ? Bon en même temps, elle a pas tort ta mère, si tu plies pas le linge ce soir, ça va s’accumuler encore. Tu finiras par le faire le jour où les armoires seront vides. C’est pas bien raisonnable.

« Tu fais quoi ? » La question faussement innocente de Zom ! Punaise, il a qu’à te dire « laisse ça et amènes toi » ça sera plus franc.

« Je remplis le lave-vaisselle, je veux faire au moins ça » Zut, là il a compris qu’après tu allais lui sauter dessus. Tu es naze et pas sûre d’en avoir envie. Mais bon, le célèbre Monsieur Pédopsy dit que c’est vital pour le couple et l’enfant. Tu l’as encore vu à la télé, qui expliquait que le père doit aider la mère à redevenir femme. C’est marrant d’ailleurs, une maman c’est pas une femme ?

Enfin bon, du coup, tu sais pas quoi faire. Dormir ? regarder ton film ? faire crac crac ? plier ce fichu linge ? Ben comme d’hab, à toi de choisir ...

Moi je sais ce que je ferais mais je ne le dirais pas ;) Et vous ?

prochainement, écharpe ou poussette ?

mardi 27 novembre 2007

... Allaiter !

... Allaiter !

Ca y est, bébé s’annonce. Tu es ravie. Tu es rêveuse. Tu as des nausées. Tout est normal jusque là.

Petit à petit, tu annonces cette future arrivée, tu provoques ainsi quelques yeux froncés et sourires forcés, mais aussi beaucoup de belles surprises, d’enthousiasme, d’empathie joyeuse. Le monde a l’air heureux que tu entendes un heureux événement comme on dit.
Mais dans ta rêverie, tu entends les premiers « tu devrais » …

« tu vas allaiter n’est ce pas ? » C’est ta copine d’enfance qui te parle au téléphone.
« tu es toujours là ? »
oui, oui, tu es toujours là.
« et bien pourquoi tu me réponds pas ? tu vas allaiter non ? »
« je sais pas »
« tu ne sais paaas ???? Mais tu dois savoir que …. »

Elle semble stupéfaite, et commence son long argumentaire qu’elle ne doit pas réciter pour la première fois.
En même temps, ça ne t’étonne pas trop. Elle a commencé par décider à l’adolescence qu’on ne l’appellerait plus Ludivine mais Lulu, c’est un prénom africain, et en latin ça veut dire lumière, et puis c’est plus simple Lulu. Déjà, ça commençait, l’éloge de la simplicité.
Après, à 17 ans, elle a vu un reportage sur les conditions d’élevage des bœufs au Etats-Unis et elle est devenue végétalienne. Et elle a continué, d’alternatives en alternatives, comme elle dit. Elle ne sait faire que de l’alternatif ! Tu lui parles d’une nouvelle chose et elle te dit « tu sais, il y a des alternatives … »

« … C’est pour ça que tu devrais allaiter ! Allaiter c’est bon pour la santé ! »

On dirait qu’elle a fini là. Mince, tu n’as rien écouté. Enfin pas trop.
Elle a parlé de naturel, de santé, de devoir même ! Elle a cité au moins 150 études (elle peut te donner les références si tu veux, sur un site médical en anglais très sérieux), ces études montrent toutes que les bébés biberonnés sont beaucoup plus malades que les bébés allaités et la différence se voit longtemps : jusque 5 ou 6 ans et même pour certaines choses à l’âge adulte ! Elle t’a aussi parlé des recommandations de l’OMS.

Tu te risques « c’est une association l’OMS ? »

Tu la sens sourire au bout du téléphone, « mais non l’organisation mondiale de la santé ! Ils recommandent d’allaiter exclusivement jusqu’à 6 mois puis de poursuivre l’allaitement avec de l’alimentation solide au moins jusqu’à 2 ans »

Ah. Tu ne sais pas trop quoi répondre.

Deux jours après tu as rendez vous chez Madame Gygy, ta gynécologue. Tu arrives à 17H pour un rendez-vous à 16H, mais tu ne passeras pas avant 18H30 de toute façon. Et pendant que tu attends, tu discutes avec les autres futures mamans dans la salle d’attente et surtout avec Madame Mê, la secrétaire, toujours aussi speed.
Pendant que Madame Gygy t’examine, elle te demande si tu penses allaiter. Tu ne sais pas. Elle te le conseille vivement, ça va t’aider à retrouver la ligne, ton utérus va mieux se contracter et tu vas diminuer le risque de cancer du sein. Ah bon, merci mais je crois que vous avez déjà mesuré la hauteur utérine tout à l’heure . « Hein ? ah oui excusez moi » et elle repart vers son bureau, ça doit vouloir dire que tu peux te « refaire » (quoi on dit pas ça ? et pourquoi elle dit « vous pouvez vous défaire » alors ?)

Le soir tu as invité ta copine Marie-Thérèse, qui a allaité son fils. Tu lui poses la question. Elle te répond que si Dieu a donné des seins aux femmes, c’est bien pour s’en servir non ? Elle ajoute qu’elle a bien aimé le faire, elle semble un peu gênée de reconnaître ça. Elle parle aussi de praticité, toujours prêt et tout.

Tu auras encore ta mère, Moman qui t’expliquera lors du traditionnel repas du dimanche, que tu fais comme tu le sens mais que quand même, allaiter c’est mieux. (ça s’appelle te laisser libre ça !). D’ailleurs elle vous a tous allaités. C’est bien normal. Elle devait faire ça pour vous. Tu te sens obligée de murmurer un petit « merci » pour bien montrer ta reconnaissance éternelle et éviter de déclencher un torrent de réprimande.
Mais quand tu diras que Lulu a allaité chacun de ses 4 enfants pendant 5 ans, après un haussement d’épaule de convenance, elle s’adoucira et se souviendra avec émotion de la fois où elle avait vu Lulu avec son second, quand il avait 15 jours. « Il tétait goulûment et petit à petit, il s’est endormi. Il était là, endormi contre sa mère. Elle lui souriait et lui caressait la tête. Il paraissait si bien, si détendu. On aurait dit un ange. Ca m’a rappelé quand je faisais téter ton frère, c’était doux, beau, calme comme ça » Elle ne dit plus rien, elle rêve …

Voisine Titine te dira encore que, d’après elle, le seul avantage prouvé de l’allaitement c’est que c’est gratuit ! Et ton généraliste, Le Docteur D qu’en tant que docteur, il ne peut que te conseiller d’allaiter forcément. Mais il dit ça d’un ton bizarre, tu n’es pas bien sûre qu’il le pense.

Quand tu iras chez elle goûter son nouveau gâteau aux carottes accompagné de thé rouge africain bio (sans théine mais naturellement, attention), Lulu te parlera aussi de maternage proximal.
De quoi ? C’est quoi cette bête ?
Ben c’est le contraire du maternage distal.
Merci, ça m’aide vachement mais tu peux détailler ?
Tu regrettes aussitôt ta question, la voilà reparti dans une tirade enflammée, sa voix monte au fur et à mesure, on ne peut pas lui reprocher de pas y croire mais c’est épuisant, on dirait qu’elle s’énerve, c’est agressif ce ton … Mais surtout ne pas lui dire car elle va répondre « je ne m’é-ner-ve pas, j’ex-plique !! ». Soupir.

Le maternage proximal donc c’est d’abord l’allaitement qui implique un contact proche régulier entre maman et bébé, la présence de la maman 24H/24, c’est aussi le portage, le cododo. C’est naturel (on s’en serait douté), et c’est la norme dans l’espèce humaine : 2/3 des hommes vivant aujourd’hui ont été élevés comme ça. Cela favorise l’attachement mère-enfant (ça c’est le terme pompeux pour dire que tu vas aimer ton bébé), ça augmente la confiance en lui du bébé, tu réponds à ces besoins et lui développe une confiance positive en ce monde agréable ou l’on peut avoir ce dont on a besoin….

Ok, ok, tu as compris. Tu devrais allaiter, on dirait. Bon, ben tu vas faire ça alors.

… Biberonner !

Aujourd’hui, tu vas faire ta BA. Tu vas manger chez Belle Maman. Elle a appelé il y a 2 jours pour dire que « ça fait quand même 3 fois ce mois ci que vous allez manger chez Moman et vous n’êtes venus ici qu’une fois, c’est pas très juste » Tu a évité de lui dire que tu l’as invité une fois aussi ça sert à rien … Soupir.

Zom et toi arrivait donc à 12H pile, surtout ne pas la contrarier trop vite. Vous avez amené un bouquet de fleurs et un paquet de bonbons pour Beau Papa. Mais « il n’avait pas besoin de ça, son cadeau c’est votre venue ». Pour le bouquet, elle ne dit rien. Devait être nécessaire ça.

Elle a fait une entrecôte grillée avec une salade composée … « oh, mince ! j’ai oublié que tu ne pouvais pas ! ah j’ai une idée, tu pourrais manger comme les enfants : purée/jambon blanc, ça te va ? » re soupir.

Pendant que tu te régales de ta purée à peine chaude, elle demande l’air de rien « tu vas le nourrir ? »
Tu résistes à l’envie de répondre « ben non, je vais le laisser mourir de faim » et convaincu par tous tes amis, tu réponds « oui, bien sûr ».
Et là tu réalises que la question était posée avec un ton légèrement inquiet qui appelait très probablement un rassurant non. Effectivement …

« Mais tu ne te rends pas compte ! C’est un esclavage. Tu ne pourras le confier à personne, (pas à elle en particulier), tu seras obligé de te lever toi-même la nuit et tu sais, quand on voit comment c’est éprouvant et fatiguant un accouchement, tu n’auras pas besoin de ça. En plus, tu ne pourras jamais savoir combien il prend, du coup, tu auras tendance à lui donner à chaque fois qu’il pleurera. Il va vite s’en rendre compte et tu ne seras plus libre. En plus, tant que tu allaiteras, il ne fera pas ses nuits. »

Sur le chemin du retour, tu réfléchis. Tu repenses à ce que disait Madame Mê, la secrétaire de ta gynéco « vouloir allaiter c’est bien mais je les vois moi, les mamans à la visite postnatale. Elles ont toutes eu super mal : crevasses, engorgement, fièvre … Je me souviens d’une maman dont le bébé avait régurgité du sang, et bien : c’était celui de la mère. Vous vous rendez compte ? Elle avait une crevasse impressionnante, c’est pour ça. Et je vous raconte pas comment ça fait mal, presque autant qu’une mastite …..»

Marie-Thérèse aussi t’en a parlé, qu’elle devait serrer les dents quand son bébé tétait, qu’elle a pleuré plusieurs fois au début. Ca t’interpelle. Ca fait un peu peur de s’occuper d’un nouveau-né alors est-ce que ça vaut la peine de se rajouter des complications ?

En rentrant, tu croises Voisine Titine. Elle te demande des nouvelles. Et elle en profite pour te parler de Madame Machin a qui tout le monde reluquait les seins quand elle allaitait ses enfants. Ca te met mal à l’aise. Tu es pudique et ça te gêne, tu sens que tu ne vas pas aimer allaiter en public. Voisine Titine continue et précise d’un ton professoral « d’ailleurs le fils de Madame Machin, il est tout le temps malade alors qu’elle l’a allaité 3 ans. 3 ans vous vous rendez compte ? A coté de ça, ma cousine n’a pas allaité ses enfants et ils ne sont ja-mais ma-lade, ja-mais ! Alors leurs études aux grands docteurs là, c’est pas toujours vrai. »

Tu parles de cette histoire de maladie à ton généraliste, le Docteur D, il te dit qu’il n’en sait rien mais par contre, il se rend compte que l’on ne peut pas soigner une maman qui allaite, le Vidal conseille toujours ou presque la plus grande prudence.

Le soir, tu vas sur ta messagerie instantanée préférée en espérant y croiser Tati Ginette. Et Tati Ginette est là. Elle t’écoute et finit par te dire « tu sais, il vaut mieux donner un biberon avec plaisir que le sein avec réticence ».

Ah. Bon. C’est vrai que tu es pudique, que ça te fait peur alors peut-être que tu ne devrais pas allaiter ? Oui, c’est ça, tu vas t’abstenir.

… nourrir maternellement !

Ton homme n’y comprend plus rien. La semaine dernière, tu avais décidé d’allaiter. Et maintenant, tu jures tes grands dieux que tu n’en feras rien. « Mais qu’est ce que tu veux à la fin ? »
Il a raison Zom. C’est la seule question. Qu’est ce que tu veux ? Comment tu te sens ?

Bien sûr, allaiter c’est bon pour la santé des bébés et des mamans. Bien sûr allaiter c’est pratique et pas cher. Bien sûr, allaiter c’est simple et naturel. Bien sûr, allaiter favorise l’attachement maman-bébé.

Evidemment, biberonner ici et maintenant, c’est sûr. Evidemment, biberonner ça laisse plus de liberté à la maman. Evidemment, biberonner c’est plus pudique. Evidemment, biberonner c’est plus dans notre culture. Evidemment, biberonner ça peut sauver la relation maman-bébé.

Et après ? Qui est-ce qui va le faire ? c’est toi non ? Alors fermes les yeux, imagines toi et choisis. Ton choix. Pas celui de Lulu ou Madame Mê !

Et assumes. Tranquille. Tant pis si Belle Maman n’est pas contente, tant pis si Lulu est déçue.

Si tu biberonnes, ne culpabilises pas. C’est ton choix, tu en as le droit. Tu materneras ton bébé, tu le câlineras, tu lui expliqueras peut-être pourquoi tu n’as pas choisi ça. Tu ne deviendras pas une Belle Maman moralisatrice. :D

Si tu allaites, ne te décourages pas trop vite. Fais toi aider si tu as des soucis, ça vaut la peine d’aller au bout de ta décision. Tu auras peu de remarques négatives au début. Plus tard ? On en reparlera ;)


Bientôt un prochain billet, plus léger : le soir après le coucher des enfants que faire ? dormir ? regarder la TV ? câliner son homme ? ou plier le linge ?

mercredi 7 novembre 2007

Tu devrais ...

Bienvenue à toi sur mon tout nouveau blog.

Ce blog est là pour t’expliquer tout ce que tu devrais faire dans ta vie pour être sur la bonne voie. Dans tous les domaines : famille, couple, enfant, repas, sport, boulot, relations sociales, transports, ménage …

Et avant toute chose, je veux te prévenir, à chaque billet, tu devrais laisser un commentaire !

Comment ? Tu es timide ? Justement, ça t'aidera à travailler sur ce défaut affreusement handicapant.
Quoi ? Tu ne sais pas quoi dire ? Mais fais donc un effort, bon sang ! Fais preuve d’imagination, de sens critique, d’opinion personnelle !
Pardon ? Tu n’en as tout simplement pas envie ? Désolée, ça n’a aucune espèce d’importance. Je te dis que tu devrais. Donc tu dois.

Comment ça, tu n’as pas l’habitude qu’on te dise quoi faire ?
C’est bizarre … Aurais tu été le seul rescapé à ne pas avoir entendu tous les bons conseils de Tati Ginette et ses amis ?

Bon alors, ça tombe bien, je vais t’expliquer, ce que tu aurais du savoir ! Quand on est quelqu’un de bien, y a des choses qu’on devrait faire, par exemple :

Dès la naissance, tu ne devrais pas pleurer.
Bambin, tu devrais être poli.
A l'école, tu devrais travailler et ne pas parler en classe.
Ado, tu devrais être gentil avec Tati Ginette.
Mon garçon, tu as l’air triste, tu devrais te faire des amis.
Ma fille, si tu veux réussir, tu devrais faire des études.
Depuis le temps, tu devrais accepter n’importe quel boulot.
Pour être en bonne santé, tu devrais faire du sport.
Tu ne devrais pas épouser ce garçon, vous n’êtes pas assorti.
Tu as grossi, tu devrais faire un régime.
Un enfant ? je crois que tu devrais attendre.
Félicitations pour ta grossesse, mais tu sais, tu devrais te reposer plus.
Pour l’accouchement, tu devrais aller au CHU, c’est plus sûr.
Tu devrais dire au papa de couper le cordon, c’est mieux.
Ce bébé te manipule, tu devrais le laisser pleurer.
… ... ...
Et tout plein d’autres, le dernier sera peut-être :
Après ta mort, tu ne devrais pas te faire incinérer !

Tu ne me feras pas croire que tu n’as jamais entendu ça ! Et pas croire non plus que ça ne t’a jamais fait douté, hésité, pleuré.

Pardon ? il existe des « tu devrais » contradictoires ? Noooon ? Pas possible ! Mince alors, je croyais qu’il existait une voie, tracée, celle du bien, celle que nous devrions tous suivre.

Mais alors ? Quels sont les « tu devrais » que l’on devrait écouter ?
Quoi ? Que dit la petite voix ? Elle parle de ... choix ? Choisir ? Soi même ?! Mais c’est super dur ça ! Et je vais lui répondre quoi à Tati Ginette si elle me dit que je ne devrais pas reprendre du dessert ?

Bon d’accord, je vais essayer. Si la petite voix pense que je devrais …

...

Bon, je vous propose alors plutôt un blog du choix. Du vrai. Du personnel.

Sur chaque billet, je reprendrais un thème, un choix, primordial et sérieux de préférence !
Par exemple : thé ou café ? miel ou pâte à tartiner ? 3 enfants ou 18 ? partie de jambe en l’air ou plateau télé ? …

Puis je demanderais l’avis de Tati Ginette et ses amis, les adeptes du « tu devrais » et je vous en ferais part. On comparera ensemble les ordres, euh pardon, les conseils et après … tu devras te faire ta propre opinion ! Si, si, tu peux.

A bientôt alors.

Un quoi ? un commentaire ? ben c'est comme tu veux, je vais pas te dire ce que tu devrais faire quand même !